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Polar : « Au coeur de l’été – Viveca Sten »
Un polar de Viveca Sten, surnommée la reine du polar suédois !
Ce roman fait partie d’une série qui a été adaptée à la télévision sous le titre de « Meurtres à Sandhamn ». Très facile à lire, même au bord de la piscine 😉
Peut-être parce que j’ai vu quelques épisodes de la série, l’écriture de ce roman me permettait de visualiser les personnages et les décors comme si je lisais un scénario. C’est agréable parfois de mettre des visages sur les héros principaux, ici: Thomas (le policier) et Nora (l’amie d’enfance, juriste). Dans ce livre on se retrouve pendant le week-end de la Saint-Jean durant lequel les jeunes affluent des îles voisines pour faire la fête toute la nuit à Sandhamn. L’alcool coule à flot et la drogue circule facilement. C’est un week-end stressant et compliqué pour les forces de l’ordre qui font tout pour que cela se passe bien. Pourtant cette soirée sera fatale à un adolescent de 16 ans, pendant qu’au même moment la fille de 16 ans du compagnon de Nora disparaît. L’enquête commence et nous tient en haleine jusqu’à la dernière page du livre.
Pour les amateurs de polar assurément !

Roman de la rentrée littéraire : « Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon – Jean-Paul Dubois Adam »
Jean-Paul Dubois est l’auteur de nombreux romans et la critique considère celui-ci comme l’un des plus aboutis. Cet élément et le titre très intriguant (en plus de sa couverture bleue) ont fait que j’ai fait le choix de ce livre parmi la pléthore des livres de la rentrée littéraire 😉
Ce roman, c’est l’histoire d’une vie, celle de Paul Hansen.
Jean-Paul Dubois nous embarque, les personnages sont attachants. Ainsi, quand on pressent les drames, on n’a pas envie que quelque chose de mal ou fatal leur arrive.
Paul Hansen purge une peine de 2 ans dans une prison de Montréal. Il partage sa cellule avec un Hells Angel incarcéré pour meurtre. Le décors est planté et ce n’est pas rose !
Paul est le fils d’un pasteur danois et d’une exploitante de cinéma de Toulouse où il a passé son enfance.
Au moment des faits qui l’ont conduit en prison, Paul était superintendant à l’Excelsior, une résidence pour riches, vieux et moins vieux.
Nous partirons de là, sans savoir ce que Paul a fait pour se retrouver en prison !
L’histoire retrace la vie de Paul à coups de flash-back entrecoupés de moments présents vécus dans la prison avec son acolyte de cellule, Horton.
Nous suivons Paul dans son enfance, sa vie avec ses parents, leurs personnalités, leurs soucis et déboires. On parcourt Toulouse et le cinéma de sa mère, on visite le Danemark et les origines de son père. Puis on suit Paul à l’âge adulte qui part rejoindre son père (divorcé de sa mère) au Canada, où il devient superintendant de l’Excelsior et où il rencontre la femme de sa vie, Winona, à moitié indienne et pilote d’hydravion. Et enfin on rencontre Nouk, leur chienne à laquelle ils tiennent tout deux comme à la prunelle de leurs yeux.
Son père, sa femme et leur chienne sont les personnages importants de la vie de Paul. Ils ne sont plus de ce monde mais chaque nuit leurs fantômes viennent lui rendre visite en prison, ce qui permet à Paul de s’évader, de mieux supporter le quotidien carcéral en attendant de pouvoir sortir.
Mais pourquoi Paul, pourtant personnage droit, serviable, attachant et aimable s’est-il retrouvé en prison ? Il faudra attendre la toute fin du livre pour le savoir enfin !

Livre d’une écrivaine que je n’ai encore jamais lue : « Konbini – Sayaka Murata »
Un petit roman japonais dont le thème est la différence et l’acceptation de soi . L’héroine, Keiko Furukura a toujours été une petite fille différente des autres, qui ne voit pas le monde comme nous et doit faire l’apprentissage d’un comportement « normal » dans la société (s’intéresser aux autres, aux choses qui nous entourent, avoir les bonnes réactions, etc.).
A l’âge où les autres sont marièes et ont des enfants, pour répondre aux dictas et pressions de la société japonaise, Keiko se sent bien dans son train-train qu’elle vit depuis 18 ans : travailler dans un konbini, une supérette ouverte 24h/24, comme on les trouve typiquement au Japon.
La normalité est l’enjeu du roman et poussera l’héroine à faire des choix pour l’imiter pour ne pas être exclue.
J’ai apprécié ce roman qui se lit facilement mais ce n’est pas mon livre japonais préféré ! 😉

Titre offert ou prêté : « Ariane – Myriam Leroy »
Un roman surprenant sur l’amitié entre 2 jeunes filles de 12-13 ans avec tout ce que cela comporte en terme d’émotions intenses, de moments d’euphories et de douleurs extrêmes.
L’histoire se déroule dans les années ’90, dans le BW (Brabant wallon) ! La narratrice change d’école et se retrouve dans une école de « bourges » du BW. Elle y rencontre Ariane, sa parfaite opposée, tant physiquement que socialement. Les contraires s’attirent. Leur amitié devient vite intense et exclusive. Jusqu’au jour où Ariane jette son dévolu sur une nouvelle amie et que la narratrice devient petit à petit la laissée pour compte, l’exclue, la harcelée.
Au fil de l’histoire la narratrice nous relate un univers de perversion (mensonges, harcèlement, méchanceté gratuite), un monde de l’adolescence désenchantée dont Ariane est la reine.
Cette histoire m’a bouleversée par sa cruauté et aussi parce que j’ai une fille de cet âge et que cette « tranche de vie d’une ado » a semé le trouble en projetant le fantôme d’une réalité que pourrait vivre une adolescente d’aujourd’hui.

Hors-Challenge : « L’enfant et l’oiseau – Durian Sukegawa »
Johnson, tombé du nid, est le seul survivant de sa fratrie. À bout de forces, le jeune corbeau est recueilli par Ritsuko, femme de ménage et mère célibataire, qui décide de le ramener chez elle au mépris de l’interdiction d’héberger des animaux dans son immeuble. Bien lui en prend, car son fils adolescent, Yôichi, se passionne pour l’oiseau qu’il entoure de mille soins. Un jour, le gardien fait irruption chez eux et Johnson, que Yôichi avait caché sur le balcon, s’envole. C’est le début pour lui d’une longue errance. Il sait qu’il ne peut retourner auprès de son ami et cherche à survivre dans une ville hostile. Une rencontre va lui sauver la vie…
Une réponse sur « SRC 2019 de Catherine »