SRC 2019 de Sabine

Polar : La cage dorée de Camilla Läckberg

Premier livre que j’ai lu de Camilla Läckberg. J’ai beaucoup aimé cette histoire féministe de vengeance. Cela se lit très facilement. Les hommes ne sont guère épargnés dans ce roman. C’est sans doute plus un livre pour une femme que pour un homme. C’est cru, voire froid mais efficace. Elle m’a bien plu cette héroïne.

Un roman de la rentrée littéraire 2019 : Le Schmock de Franz-Olivier Giesbert

J’aime la façon dont Giesbert raconte ses histoires. Ses personnages féminins sont toujours de vraies héroïnes : fortes et fragiles, belles et abîmées, intelligentes et sensibles. On ne peut que les aimer! Son portrait du schmock est particulièrement réussi, même si ce n’est pas le plus répandu. J’y adhère totalement! Cette petite leçon d’histoire a le mérite de mettre en parallèle les dérives funestes du vingtième siècle avec l’évolution actuelle de notre société. Je le recommande

Un roman de la rentrée littéraire 2019 : Soif d’Amélie Nothomb

Un très bon Amélie Nothomb qui nous fait vivre la passion du Christ, dans la peau du Christ! Comme toujours chez Amélie Nothomb le thème du corps est omniprésent, ici à travers l’incarnation évidemment. L’humour d’Amélie est toujours en surface, tout en finesse. C’est délicieux ! Pour échapper à la douleur et à la peur, Jésus décide de ne pas boire car la soif est la plus obsédante des douleurs et permet de supporter toutes les autres. C’est très bien écrit. Ça a également le mérite d’être bref. Je le recommande totalement!

Un roman de la rentrée littéraire 2019 : Nobelle de Sophie Fontanel

C’est l’été d’Annette qui a 10 ans et qui tombe amoureuse de Magnus. Elle lui écrit des poèmes pour se faire aimer. L’amour comme inspiration d’une vocation, celle d’une écrivaste recompensée par le prix Nobel de littérature. C’est doux et chaux comme un été dans le sud. Le sujet est moins tendre qu’il n’y parait et Sophie Fontanel fait mouche comme à chaque fois. A lire en vacances idéalement

Un livre d’un.e écrivain.e que vous n’avez encore jamais lu.e : Bakhita de Véronique Olmi

Elle a été enlevée à sept ans dans son village du Darfour et a connu toutes les horreurs et les souffrances de l’esclavage. Rachetée à l’adolescence par le consul d’Italie, elle découvre un pays d’inégalités, de pauvreté et d’exclusion. Affranchie à la suite d’un procès retentissant à Venise, elle entre dans les ordres et traverse le tumulte des deux guerres mondiales et du fascisme en vouant sa vie aux enfants pauvres. Bakhita est le roman bouleversant de cette femme exceptionnelle qui fut tour à tour captive, domestique, religieuse et sainte. Avec une rare puissance d’évocation, Véronique Olmi en restitue le destin, les combats incroyables, la force et la grandeur d’âme dont la source cachée puise au souvenir de sa petite enfance avant qu’elle soit razziée. 

Un livre d’un.e écrivain.e que vous n’avez encore jamais lu.e : Le Chant des revenants de Jesmyn Ward

C’est l’histoire de Jojo, 13 ans, qui vit dans le sud des Etats-Unis. Sa mère noire droguée, son père blanc en prison offrent à Jojo une drôle de famille. Heureusement, il vit chez ses grands-parents maternels avec sa petite soeur dont il s’occupe comme un grand. A la sortie de prison de son père, sa mère décide de les embarquer dans un road trip. Le voyage risque de mal tourner dans ce sud américain où le racisme n’est jamais loin. La tension est très bien décrite. Malheureusement le poids du passé de la culture afro-américaine est abordé sans originalité, c’est dommage. En même temps, c’est dans le titre, j’aurais dû m’en douter…

Un livre qui vous a été offert ou prêté : Le champ de bataille de Jérome Colin

L’histoire d’un homme en pleine crise existentielle : il ne s’entend plus avec son fils devenu ado et le quotidien pèse sur sa relation de couple. Le personnage ne m’a pas été très sympathique, et comme c’est principalement le sujet, je n’ai pas vraiment accroché.

Hors-challenge : Mon Père de Grégoire Delacourt

J’ai beaucoup aimé la trame de cette tragédie sur fond de pédophilie dans l’église. C’est l’histoire de la vengeance d’un père. C’est l’histoire d’une famille, d’un couple, de la communauté catholique. L’écriture se lit très facilement. C’est intelligent. Je le recommande.

Hors-Challenge : Mama Namibia de Mari Serebrov

I’ve read this book while travelling in Namibia. I really loved the different parallels between the story of Johohora and Kov’s story and also between the Herero’s genocide and the Holocaust. But most of all I really enjoyed learning about the Hereros’ way of life.

Hors-Challenge : Kaiser Karl de Raphaëlle Bacqué

Cette biographie est facile à lire mais nous informe peu finalement sur la personnalité de Karl Lagerfeld. Sa carrière y est retracée comme dans un long article de presse.

Hors-Challenge : Les Victorieuses de Laetitia Colombani

Tout comme dans la tresse, j’ai aimé retrouver ces destins de femmes que Laetitia Colombani décrit si bien. L’écriture est simple et jolie. Le courage, la résilience et la résistance des femmes sont des qualités souvent mises en avant. J’ai beaucoup appris sur l’armée du salut dont je ne connaissais finalement rien de son histoire. C’est beau comme un sourire.