On pourrait penser « encore une expo Gauguin… », il y a déjà eu tant.
Il est vrai que Paul Gauguin (1848-1903) est un peintre français majeur de la fin du XIXe siècle. Son oeuvre a grandement influencé les génies de l’art moderne qui le suivront dans le temps. Il mérite donc toutes ces rétrospectives consacrées à son art.
Cette exposition organisée par l’Art Institute of Chicago, l’Etablissement public des musées d’Orsay et de l’Orangerie et la Réunion des musées nationaux-Grand Palais, a toutefois l’intérêt d’aborder l’oeuvre du peintre sous l’angle de vue de sa carrière: les pistes qu’il a explorées et les motifs récurrents qu’il n’a cessé de décliner.
La visite est très didactique, cela fonctionne à merveille. Il y a des vidéos, des bandes sonores, les objets de ses toiles disposés en perspective, des reconstitutions, des hologrammes. Bref, la totale! L’exposition permet ainsi de s’intéresser à l’homme derrière le peintre. Attention, il n’est pas dit qu’elle vous le rendra sympathique… En pleine actualité de l’affaire Weinstein, j’avoue avoir regardé ses vahinés d’un oeil très différent…
Un petit conseil : réservez vos billets à l’avance sur internet et choisissez l’horaire du déjeuner quand il n’y a pas trop de monde. Et surtout, si vous allez au Grand Palais pour Gauguin, profitez-en pour jumeler avec l’exposition Irving Penn qui vaut le temps de s’y arrêter.
Jusqu’au 22 janvier 2018.