La balade du café triste de Carson Mc Cullers (Anne)

« Dans sa vie comme dans son œuvre, c’est le même besoin effréné d’amour que l’on trouve, la même obsession de cette musique à travers laquelle les êtres croient se réconcilier avec eux-mêmes. Et l’on est frappé surtout par la recherche tenace de contacts humains, réduits aux rencontres de hasard dans les petits bars où l’alcool réchauffe le corps et l’âme, efface la douleur du monde et rend Dieu superflu…
Bref soulagement puisque la solitude revient. Cette solitude que Carson McCullers et chacune de ses créatures cherchent à fuir mais qu’elles finissent toutes par choisir, comme un privilège ou un moindre mal. Car, on le sait, il y aura toujours de la solitude pour ceux qui en sont dignes. »
Recueil composé des nouvelles suivantes :
– La ballade du café triste
– Wunderkind
– Le jockey
– Mme Zilensky et le roi de Finlande
– Ceui qui passe
– Un problème familial
– Une pierre, un arbre, un nuage

Tante Mame de Patrick Dennis (Anne)

Tante Mame est une femme imprévisible, émancipée, et fantasque dont la vie est régie par un principe intangible : la liberté. Lorsqu’elle recueille son neveu Patrick, jeune orphelin, ce n’est pas pour l’entretenir dans les convenances ni les conventions, mais pour l’initier à une existence exubérante, pleine de passions cocasses et d’humour, lui donnant ainsi une leçon pour la vie: ne jamais céder au découragement. Hilarant de la première à la dernière page, Tante Mame est un étincelant témoignage de l’humour anglo-saxon, nourri de dérision, d’ironie, de fougue, et le lecteur gardera pour seule nostalgie de n’avoir pas eu, lui aussi, une Tante Marne dans sa vie. Roman culte, Tante Mame, dont le personnage a d’ailleurs été inspiré par la propre tante de l’auteur, l’excentrique Marion Tanner, se situe dans la plus grande tradition de la comédie américaine.

Cancer in the city de Marisa Acocella Marchetto (Anne)

Que se passe-t-il quand une New-Yorkaise, éternelle célibataire enfin amoureuse, se découvre une tumeur au sein ? Marisa Acocella Marchetto est illustratrice. A 43 ans, elle est au top de sa carrière et de sa vie amoureuse. Elle mène à Manhattan la vie branchée d’une héroïne de Sex and the City. Soudain tout bascule : elle apprend qu’elle est atteinte d’un cancer du sein. Avec un graphisme décapant, entre rires et larmes, elle raconte son combat puis sa victoire contre la maladie. Son livre est vivant, surprenant, souvent drôle et poignant à la fois. Marisa n’oublie jamais son humour, sa féminité, sa créativité. Onze mois dans la vie d’une femme, où il est question d’amour, d’amitié, de shopping, de travail, de dîners, de lofts … et de cancer. Un livre plein d’énergie et d’optimisme, « à lire absolument par tous ceux qui n’auraient jamais ouvert un livre sur le cancer ». Newsweek.

L’assassin qui est en moi de Jin Thompson (Geneviève)

The Killer Inside Me (1952)
Publié en français sous le titre « Le Démon dans ma peau », Gallimard (1967 à 2002) puis 
dans une nouvelle traduction intégrale sous le titre « L’Assassin qui est en moi », Payot & Rivages (2012)
Lou Ford est un jeune adjoint au shérif avenant, serviable, séduisant. Son supérieur, sa fiancée, les jeunes qu’il soutient, les coups de mains qu’il donne volontiers font sa popularité. Bref, dans la petite ville un peu endormie de Central City, Texas, on lui donnerait (presque) le bon Dieu sans confession. A tort. Les apparences sont trompeuses. 
Atteint d’un trouble psychiatrique, Lou Ford a jadis commis un crime, et c’est son frère Mike qui a été condamné à sa place. A sa sortie de prison, ce dernier est mort sur un chantier, un drame dont Lou Ford tient Chester Conway, le magnat local de la construction, pour responsable.
Grâce à une prostituée avec qui il entretient une liaison et qui a séduit le fils Conway, Lou Ford entend se venger. Mais le plan dérape, et pour se couvrir, Lou Ford est entraîné dans une fuite en avant de plus en plus dangereuse…

Une histoire de loups d’Emilie Fridlund (Geneviève)

Madeline, adolescente un peu sauvage, observe à travers ses jumelles cette famille qui emménage sur la rive opposée du lac. Un couple et leur enfant dont la vie aisée semble si différente de la sienne. Bientôt alors que le père travaille au loin, la jeune mère propose à Madeline de s’occuper du garçon, de passer avec lui ses après-midi, puis de partager leurs repas. L’adolescente entre petit à petit dans ce foyer qui la fascine, ne saisissant qu’à moitié ce qui se cache derrière la fragile gaieté de cette mère et la sourde autorité du père. Jusqu’à ce qu’il soit trop tard

Les fantômes du vieux pays de Jonathan Hill (Geneviève)

Scandale aux Etats-Unis : le gouverneur Packer, candidat à la présidentielle, a été agressé en public. Son assaillante est une femme d’âge mûr : Faye Andresen-Anderson. 
Les médias s’emparent de son histoire et la surnomment Calamity Packer. Seul Samuel Anderson, professeur d’anglais à l’Université de Chicago, passe à côté du fait divers, tout occupé qu’il est à jouer en ligne au Monde d’Elfscape. 
Pourtant, Calamity Packer n’est autre que sa mère, qui l’a abandonné à l’âge de onze ans.Et voilà que l’éditeur de Samuel, qui lui avait versé une avance rondelette pour un roman qu’il n’a jamais écrit, menace de le poursuivre en justice. 
En désespoir de cause, le jeune homme lui propose un nouveau projet : un livre révélation sur sa mère qui la réduira en miettes. Samuel ne sait presque rien d’elle ; il se lance donc dans la reconstitution minutieuse de sa vie, qui dévoilera bien des surprises et réveillera son lot de fantômes.
Des émeutes de Chicago en 1968 au New York post-11-Septembre en passant par la Norvège des années quarante et le Midwest des années soixante, Nathan Hill s’empare de l’Amérique d’aujourd’hui et de ses démons et compose avec beaucoup d’humour une fresque aussi ambitieuse que captivante.

Vie et mort d’un cochon de Robert-Newton Peck (Florence C.)

A douze ans, Robert fait presque le travail d’un homme. Quand il trouve la vache du voisin en train de s’étouffer et le veau qui n’arrive pas à naître, il sait la tirer d’affaire, même si c’est dur. En récompense,, il recevra un petit cochon, un animal doux et rose, rien que pour lui. Mais dans une ferme si pauvre, comment garder une bête seulement pour le plaisir ?.

Indian Creek de Pete Fromm (Sabine & Bénédicte)

Le garde commença à parler de bois à brûler. Je hochais la tête sans arrêt, comme si j’avais abattu des forêts entières avant de le rencontrer.
– Il te faudra sans doute sept cordes de bois, m’expliqua-t-il. Fais attention à ça. Tu dois t’en constituer toute une réserve avant que la neige n’immobilise ton camion.
Je ne voulais pas poser cette question, mais comme cela semblait important je me lançai :
– Heu… C’est quoi, une corde de bois?
Ainsi débute le long hiver que Pete Fromm s’apprête à vivre seul au cœur des montagnes Rocheuses, et dont il nous livre ici un témoignage drôle et sincère, véritable hymne aux grands espaces sauvages. 
« Indian Creek » est un captivant récit d’aventures et d’apprentissage, un Walden des temps modernes. Ce classique contemporain a établi Pete Fromm comme une des grandes voix de l’Ouest

I Am I Am I Am: Seventeen Brushes with Death de Maggie O’Farrell (Sabine)

We are never closer to life than when we brush up against the possibility of death.

I Am, I Am, I Am is Maggie O’Farrell’s astonishing memoir of the near-death experiences that have punctuated and defined her life. The childhood illness that left her bedridden for a year, which she was not expected to survive. A teenage yearning to escape that nearly ended in disaster. An encounter with a disturbed man on a remote path. And, most terrifying of all, an ongoing, daily struggle to protect her daughter–for whom this book was written–from a condition that leaves her unimaginably vulnerable to life’s myriad dangers.
Seventeen discrete encounters with Maggie at different ages, in different locations, reveal a whole life in a series of tense, visceral snapshots. In taut prose that vibrates with electricity and restrained emotion, O’Farrell captures the perils running just beneath the surface, and illuminates the preciousness, beauty, and mysteries of life itself.

L’autre moitié de soi de Brit Bennett (Catherine)

Quatorze ans après la disparition des jumelles Vignes, l’une d’elles réapparaît à Mallard, leur ville natale, dans le Sud d’une Amérique fraîchement déségrégationnée. Adolescentes, elles avaient fugué main dans la main, décidées à affronter le monde. Pourtant, lorsque Desiree refait surface, elle a perdu la trace de sa jumelle depuis bien longtemps : Stella a disparu des années auparavant pour mener à Boston la vie d’une jeune femme Blanche. Mais jusqu’où peut-on renoncer à une partie de soi-même ? 
Dans ce roman magistral sur l’identité, l’auteure interroge les mailles fragiles dont sont tissés les individus, entre la filiation, le rêve de devenir une autre personne et le besoin dévorant de trouver sa place.

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