Voici nos titres conseillés sur la thématique des classiques français :

  1. Oscar et la dame rose d’Eric Emmanuel Schmitt (Claire-Aude)
    • Commentaire de Claire-Aude : Soixante minutes et des poussières plus tard j’étais éblouie, sereine, ravagée par les larmes, souriante… tout à la fois ! mais surtout amoureuse de cette façon brillante de raconter les miettes de vie d’être connus ou anonymes, réels ou imaginaires 😉
  2. L’écume des jours de Boris Vian (Florence)
    • Commentaire de Florence : Bizarre, bizarre, je pensais être conquise par ce classique français. Je ne suis probablement plus assez jeune pour me laisser emporter complètement par ce roman onirique et un peu déjanté. J’en retiens une certaine délicatesse dans la description des gens, des lieux, de l’ambiance; une plongée dans un univers changeant, absurde; un amour toujours actuel néanmoins entre Colin et la belle Chloé par delà la tristesse de la maladie et les soucis financiers.
  3. Les misérables de Victor Hugo (Natacha)
    • Commentaire de Natacha : J’ai beaucoup aimé ce grand classique de la littérature française qui raconte l’histoire de la difficile réinsertion de Jean Valjean à la sortie du bagne où il a été emprisonné pour avoir volé du pain. C’est un roman politique et social ancré dans une époque (19ème siècle) mais avec une dimension intemporelle par sa description de la nature humaine, de l’amour, du « combat » entre le bien et le mal, entre le respect de la loi sociale et de la loi morale etc. J’ai particulièrement aimé la psychologie des personnages, dont certains m’ont vraiment marquée. Par contre, j’ai trouvé que la lecture n’est pas toujours facile car le fil de l’histoire est régulièrement interrompue par des chapitres descriptifs qui ne semblent pas vraiment nécessaires à l’intrigue et qui sont à mon goût souvent ennuyeux.
  4. Germinal d’Emile Zola (Isabel)
    • Commentaire d’Isabel : Roman de la lutte des classes et de la révolte sociale, Germinal est une œuvre épique et poignante. C’est aussi une peinture précise de la vie quotidienne, du labeur et des souffrances des mineurs. Je l’ai lu à l’âge de 17 ans, le livre m’a ouvert les yeux et m’a fait mieux connaitre ce grand auteur français engagé.
  5. Chéri de Colette (Cécile)
    • Commentaire de Cécile : En 1900, l’histoire d’une relation entre une courtisane de 45 ans et Chéri, un jeune homme charmant et haut en couleur de 20 ans, fils d’une autre courtisane. Cette relation aura une nature tout à fait inhabituelle et troublante pour les deux protagonistes, elle va les emmener tous les deux dans des sentiments évolutifs et variés, qu’ils vont devoir gérer d’une manière ou d’une autre, vu leur différence d’âge, le contexte de leur relation et le mariage de Chéri avec une jeune fille de son âge.  
  6. Bonjour tristesse de Françoise Sagan (Catherine)
    • Commentaire de Catherine: Un roman que je n’avais pas fini à l’adolescence et que je redécouvre à l’âge adulte avec un regard averti me permettant d’apprécier à sa juste valeur la superbe écriture et la maturité époustouflante de Françoise Sagan qui a écrit ce premier livre à 17 ans!  Une histoire touchante vue au travers du prisme d’une adolescente tiraillée entre des sentiments contraires qui la pousseront à mettre en place une intrigue qui mènera au drame et qui la laissera empreinte de tristesse.
  7. L’étranger d’Albert Camus (Yolande)
    • Commentaire de Yolande: C’est le premier roman de Camus qui a paru en 1947. Il parle du personnage nommé Meursault qui va commettre un crime en Algérie. A son procès où il aurait pu plaider la légitime défense et être acquitté, il nous montre qu’il éprouve plus d’ennui que de regret, ce qui va le condamner. J’ai apprécié ce livre car il décrit un homme vrai qui refuse de mentir. C’est ce que nous faisons régulièrement pour nous simplifier la vie mais dans son cas, il accepte de mourir pour la vérité. Il sera finalement condamné à mort plus pour son indifférence à la société que pour son crime.
  8. Madame Bovary de Gustave Flaubert (Yolande)
    • Commentaire de Yolande : Flaubert a mis 6 ans à écrire ce livre qui est une pure merveille de la littérature française du 19ème siècle. Chaque description est un chef d’œuvre et dès le début du roman, il nous annonce déjà le drame qui se joue et qui petit à petit va tisser sa toile et faire de Madame Bovary la parfaite victime du conte de fée dans lequel elle croyait :« Avant qu’elle ne se mariât, elle avait cru avoir de l’amour ; mais le bonheur qui aurait dû résulter de cet amour n’était pas venu, il fallait qu’elle se fût trompée, songeait-elle. Et Emma cherchait à savoir ce que l’on entendait au juste dans la vie par les mots de félicité, de passion et d’ivresse, qui lui avaient paru si beaux dans les livres».
  9. Bel-Ami de Guy de Maupassant (Sabine)
    • Commentaire de Sabine : Bel-Ami raconte l’ascension d’un jeune homme arriviste, prêt à tout pour monter l’échelle sociale de la grande bourgeoisie parisienne de la fin du 19e siècle. J’ai lu ce livre au collège comme lecture obligée. J’ai adoré les descriptions de la vie parisienne. Moi qui rêvait à cet âge, de devenir journaliste, je me suis régalée en me trouvant plongée dans la vie de la rédaction d’un grand journal. J’apprécie le style de Maupassant qui trouve toujours le mot juste et sait aussi bien décrire les sentiments que les choses, les paysages, les atmosphères.
  10. Les cavaliers de Joseph Kessel (Sabine)
    • Commentaire de Sabine : Cette épopée incroyable de 551 pages m’a tenue jusqu’au bout alors que j’avais tant hésité à me lancer dedans. J’y étais à Kaboul puis dans les Steppes de cet Afghanistan grandiose, magnifique et impitoyable. J’ai souffert avec Ouroz jusqu’au bout de son enfer, j’étais tentée par Zéré et fascinée par Guardi Guedj « Aïeul de tout le monde ». Rien n’est évident dans cette histoire: les rapports père-fils, homme-femme, richesse-pauvreté. Les personnages ne sont ni bons, ni mauvais mais l’un d’eux est exceptionnel à mes yeux, c’est Jehol « le cheval fou ». Joseph Kessel est un magicien qui m’a ainsi fait voyager et découvrir un pays que je n’ai jamais vu sur un cheval que je n’aurais jamais pu monter et qui pourtant restera gravé pour toujours dans ma mémoire!
  11. Salammbô de Gustave Flaubert (Sabine)
    • Commentaire de Sabine : Alors comment dire?… La plume est magistrale! Les descriptions des paysages de Carthage sont d’une beauté et d’une sophistication à couper le souffle. Et plantés là, dans ce décor de jardin d’Eden, nous voilà confrontés à une violence et à une cruauté inouïe. Cette bestialité humaine confrontée à ce raffinement de société m’ont profondément marquée. Mais je me souviens aussi que c’est assez difficile et long à lire. Si le talent de Flaubert se livre dès la première phrase, la fin prouve bien qu’il fût et restera à jamais un maître en littérature française.
  12. Un amour de Swann de Marcel Proust (Sophia)
    • Commentaire de Sophia : Oeuvre classique pourtant tellement contemporaine par sa critique sociale mais aussi par le contraste entre la passion et l’indifférence. Ce qui m’a plut vraiment, c’est sa description des sentiments qui apparaissent soudainement, prennent une force et une place incroyables puis disparaissent d’un coup. Cela confère à ce livre une véritable dimension universelle.
  13. Le comte de Monte Cristo d’Alexandre Dumas (Geneviève)
    • Commentaire de Geneviève : L’histoire est prenante, on est plongé dans un autre siècle, Dumas s’attache très fort à décrire la vie de chacun de ses personnages, il y a plein d’histoires dans l’histoire… Même si la vengeance n’est pas un acte que j’affectionne, c’est jubilatoire de le vivre par procuration quand c’est si bien échafaudé.
  14. Le petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry (Sarah)
    • Commentaire de Sarah : Un petit livre plein de douceur et de couleur qui me fait rêver à chaque lecture.
  15. Belle du Seigneur d’Albert Cohen (Alice)
    • Commentaire d’Alice : Certains le décrivent comme le paradigme du roman d’amour du 20e siècle ou en tous cas le plus grand… Cet amour magnifique et magnifié entre Solal et la belle Ariane, amour idéalisé, porté aux nues, et qui finalement ne se suffit pas à lui-même et se termine dans un insupportable ennui. L’écriture de Cohen est exceptionnelle, et il nous entraine tour à tour dans le cynisme, les sentiments amoureux, la haine, le dégout, parfois avec beaucoup d’humour, et parfois avec un souffle épique… C’est passionnant, bouleversant, indispensable!! Un classique quoi!

 

En petit hommage à un grand Monsieur : Voici Jean Rochefort en boloss des belles lettres 😉

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